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En coulisses : State of Vertigo

(2017-2018)

Idée Originale

Pour notre première année à l’école, tous les étudiants devaient écrire et réaliser un court-métrage, qui serait tourné au milieu du second semestre. Je commençais à réfléchir à une idée très tôt, dès le début du premier semestre, bien avant mes camarades de classe.

Je me rendis rapidement compte que je ne pouvais écrire qu’à propos d’événements personnels, événements dont les derniers développements étaient très récents. Je sus dès le début que cela ne serait pas facile, mais je savais que je devais choisir un sujet qui me passionnait fortement. Et si je devais ne réaliser qu’un seul et unique film au long de ma vie, cela devait être celui-là.

Mon premier pitch visuel du film : environnement de travail contre club d’escalade.

Processus Créatif

Je commençai à écrire le scénario immédiatement. Je devais intégrer les neuf précédentes années de ma vie – qui incluaient différentes villes and environnements sociaux, de l’escalade et des voyages – dans une histoire de 10 à 15 pages qui devait néanmoins être facilement compréhensible et résulterait en un court-métrage de 10 à 15 minutes. Je devais adapter tout en restant honnête, par respect envers les personnes réelles impliquées. Me remémorer les mauvais souvenirs fut douloureux, tout comme me remémorer les bons. Je pleurai de joie quand je fus enfin en mesure de finir ma première ébauche.

Octobre 2017 : la première ébauche du scénario est enfin complétée !

Vu que toute évidence je n’avais pas les ressources pour faire un blockbuster, je décidai d’opter pour une approche tranche de vie et utiliser le cinéma expérimental pour certaines scènes, pour aider l’audience à comprendre les sentiments et le passage du temps.

Ce fut étrangement très facile d’obtenir le wagon de train et la salle d’escalade (ce fut même gratuit !). Le lieu le plus facile sur le papier – l’appartement – fut le plus difficile à obtenir, et le dernier que je confirmai.

Le wagon de train. Le premier lieu que j’ai trouvé… juste après avoir commencé l’école !

(Photo : Rupan Poudel)

Résultat

Vu que tous les autres étudiants – environ 20 personnes – faisaient également leurs propres films au même moment (avec l’ensemble tournages se déroulant sur une période unique de deux semaines), ce ne fut pas facile de jongler avec tout cela, vu que nous nous aidions mutuellement sur nos films. De plus, certains ne jouèrent pas le jeu honnêtement.

Lorsque le tournage principal prit fin, je fus tellement soulagé, comme si des ailes m’étaient poussées dans le dos !

Quelques souvenirs du tournage ! 🙂

La post-production commença immédiatement après et ce fut une lutte âpre : une fois que le script avait été terminé, j’avais été en mesure de prendre de la distance avec les événements réels, mais dès que la post débuta, ils me revinrent en pleine figure. Un professeur insista plusieurs fois, essayant de me faire changer la structure de l’histoire, ainsi que certains de ses événements.

Aujourd’hui encore, il est très difficile pour moi d’avoir un avis sur ce premier film. Je peux dire avec certitude que je ne le hais pas. Je sais que certaines personnes l’apprécièrent et pas d’autres. Je n’ai jamais eu l’intention de faire le film parfait (et je n’en aurai jamais l’intention) mais j’étais déterminé à faire quelque chose de suffisamment bon, par respect envers les personnes impliquées dans l’histoire réelle.